Volumétriquement, le projet se distingue par la présence d’une toiture double pente, élément iconique unifiant les différentes composantes du programme. Il installe une sur-toiture lisse pour intégrer la totalité des équipements techniques liés au process industriel dans le volume constuit. Cette sur-toiture donne à voir une cinquième façade, soigneusement traitée, aux vues plongeantes depuis les collines alentours.
L’architecture du projet distingue le volume de l’administration, d’une hauteur mesurée, par rapport au volume de la production au second plan. Cette décomposition volumétrique crée un premier plan à l’écriture architecturale clairement domestique sur l’avenue Jean Maubert pour favoriser l’intégration du projet dans son contexte urbain. La toiture double pente, débordante à l’Ouest, génère une ombre portée mettant le volume de production à distance par rapport à la voie publique.
L’écriture du projet décline un vocabulaire architectural et technique en cohérence avec l’activité de parfumerie industrielle qu’il abrite et exprime une réelle contemporanéité dans le traitement des façades et le choix des matériaux. Le mode constructif est guidé d’une part, par les exigences règlementaires d’une installation classée mais aussi par la volonté de conférer une image forte et empreinte de stabilité à l’édifice.
Les façades des volumes principaux sont habillées de panneaux béton préfabriqué finition blanc mat au calepinage soigneusement étudié. La définition de l’état de surface, la régularité de l’aspect et le traitement des joints sont des éléments fondateurs de la démarche conceptuelle. Certains volumes sont revêtus d’un bardage métallique nervuré de couleur gris anthracite afin de faire émerger des composantes spécifiques du programme comme le réfectoire, la circulation principale et l’entrée du personnel. Cette dichotomie de traitement des surfaces traduit une réelle attention portée au travail de composition volumétrique d’un ensemble globalement unitaire.